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Escale artistique avec le Petit Chaperon Rouge…

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Cette aventure a commencé en mai 2014 lorsque Xavier Jollivet du Groupe Démons et Merveilles rencontre l’équipe du Chant des Pavillons lors d’une fête populaire. Ils discutent, échangent, se racontent un peu…

Puis en janvier 2015, Xavier et sa collaboratrice, Hélène, reprennent contact avec la Fausse Compagnie pour leur proposer d’écrire et de composer la musique de leur prochaine création « Petite Rouge », spectacle de marionnette autour du conte du Petit Chaperon Rouge. Les instruments Stroh sont évidemment au coeur des compositions.

Entre mai et octobre, plusieurs échanges autour des propositions de mélodies permettent d’affiner la  musique qui accompagnera la création.

Novembre, arrive le moment de mettre les sons et les musiques dans une « boîte », pour qu’ils puissent partir en tournée avec le spectacle.

Le Strohband propose alors à Freddy Boisliveau (enregistrement et mixage) et à Kerfi Trouguer (percussions et bruit en tout genre) de les rejoindre pour des séances de studio à la Fontaine du Mont (lieu de résidence des Lo’jo).

La dernière ligne droite de la création du spectacle commence dès le début de cette nouvelle année, car la première aura lieu au Centre Culturel Georges Brassens à Avrillé, le 16 janvier 2016 à 11h et 15h.

Nous souhaitons une longue vie à ce projet, en espérant que les sons de nos pavillons lui donne des ailes…

Pour en savoir plus sur le groupe Démons et Merveilles, c’est par ici.

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Première tournée d’hiver pour le Chant des Pavillons

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La tournée du mois de décembre nous a emmené de Cholet à Flers, en passant par Lons-le-Saunier, Moirans en Montagne. Une ambiance singulière dans les rues avant les fêtes, qui nous a permis de vivre de belles rencontres et quelques instants magiques.

Un grand merci à tout ceux qui nous ont accueillis (Olivier, Émilie, Louise, Chloé, Pio, Jouf, Tristan, Jean-Raymond, Stéphanie, …)

En souvenir, 2 croquis de Michel « Micky » Humbert, spectateur à Cholet. Merci à lui aussi!!

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Carnet de voyage 2015 #3 – Merano

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De l’autre côté des montagnes alpines, en descendant la suisse par sa face sud, vous arriverez dans le tyrol italien. Une terre frontalière où les langues se croisent et se mélangent, et nous avec… Une fois de plus, une équipe de festival chaleureuse et bienveillante nous a accueilli ; c’était dans la ville de Mérano un de ces jours de printemps de repassage en Italie, Félix et Cléo les enfants étaient du voyage.

Je propose aux plus curieux de leur raconter, la dernière de nos 6 sorties; qui fût un de ces moments magiques… qu’on aimerait conserver de manière la plus fidèle dans nos mémoires.

Nous étions endormis, ou presque, adossés au granit miroir d’une banque suisse, sur une place désertée après la pluie, lorsque un jeune couple curiosifié s’est approché.

Le cello se réveille, et commence par leur offrir un moment musical rapproché… le regard des deux aspirés dans le siphon du pavillon. Les 2 autres compères (basse et violon) tour à tour émergent de leur somnolence, comme appelés par cette mélopée suave et profonde qui résonne sur la place.

L’émerveillement des uns interpelle la curiosité des autres, un petit cercle se crée… La strohbasse s’en mêle ainsi qu’un bouchon rouge égaré sur le parvis. Poussé de la pointe de l’archet, suivant le son des instruments… la musique s’arrête, le bouchon se stoppe, comme un point final à cette errance.

Les regards se lèvent, les bouches sont restées entre,.. voire grandes ouvertes..?!..

Puis, c’est un parapluie rose et sa petite dame sur le côté du cercle, qui retient notre attention. Une bulle de poésie après la pluie, quelques pizz semés sur le pavé… comme une conclusion le parapluie se referme, nous sommes déjà une cinquantaine.

On s’avance sur la place, pour adresser un morceau de musique vers le ciel et les nuages s’écartent.

Nous échangeons un salut avec un homme penché à son balcon, au dernier étage de l’immeuble.

Trois pas de danse pour se retrouver devant un café, et nos gorges sèches trouvent de quoi se ré-hydrater… une bouteille de proséco offerte par la patronne du café… pour l’heure fermé. On partage les verres avec le public, certains sont déconcertés, les autres alléchés… la suite, c’est un chien qui nous donne le ton :

il exécute une petite chorégraphie de la tête, des pattes et de la queue, qui se termine allongée… et nous avec. Regards et pavillons tournés vers le ciel, dans le cadre offert par le sommet des immeubles qui encerclent la place, deux hirondelles tourbillonnent à tire d’ailes… mais avant la fin du morceau,

c’est une centaine d’oiseaux qui tournoient au dessus de nous. Un véritable balai aérien offert aux yeux de tous, pour clôturer cette sortie. Le public, qui s’est encore étoffé, est tout étourdi. On partage un dernier moment ensemble, la chaussette-chapeau est bien lourde, on vend nos dernières phonocartes, des photos de famille, échanger quelques mots, avant de retourner aux loges. En passant devant la restauration du festival, on s’arrête un instant rendre hommage aux cuistots en leur jouant un clap-clap bien mérité !!!!

Samuel Tailliez

15 juin 2015 – Merano

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Carnet de voyage 2015 #2 – Pennabilli

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Présence magique de l’invisible

ou présence invisible de la magie

C’était pendant le festival Artisti in Piazza à Pennabilli en Italie.

Lors de notre avant-dernière sortie au hasard de notre errance, ou par cette magie de l’instant, nous nous trouvions au pied d’un mur à jouer pour 3 fleurs de ciboulette agrippées dans la muraille.

À ce moment-là, très peu d’entre eux savaient, tout comme nous, ce qu’une habitante et sa fille nous ont raconté ensuite :

« Le mur donnait sur ces hauteurs dans le jardin de la maison de Tonino Guerra, acolyte de Fellini, scénariste du film Amarcord, …  et cachait les cendres du poète du village, mort trois auparavant. »

Alors que nous jouions pour ces fleurs, face au mur qui renvoyait le son au public, l’émotion était là palpable. Mais, pour ces femmes qui connaissaient personnellement le personnage, c’était comme un hommage touchant, un écho de son vivant !

Samuel Tailliez

Juin 2015 – texte écrit sur la route du retour de Pennabilli

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Carnet de voyage 2015 #1 – Calais

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Aux portes du destin

La mer est sans fin pour certains

Tenter cent fois le même chemin

Tromper l’ennemi en déchirant son corps

Passages de nuit aux lueurs de mort

Ils rêvent d’être oiseaux, singes, ou serpents d’eau

Ils rêvent tout cru de renaître autre part

La chance en poche, en tête l’espoir

Ils pensent à ceux qui sont restés

Ils louent ceux qui sont passés

Pour une victoire dérisoire

Une illusion éclose

Le matin lointain d’une autre vie

Leur destin se joue incertain

Au péril de leur sang

Pour l’honneur de leur couleur

Et la reconnaissance d’une justice égale

Qui délivrera les hommes et les femmes vivants

 

Samuel Tailliezmai 2015 – texte écrit à Calais

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Ceux d’en Face sont chez Animakt…

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A la mi-avril, nous retrouvions l’équipe d’Animakt de Saulx-Les-Chartreux, au dessous de Paris, pour leur festival bisannuel «Ceux d’en face». Cette 14ème édition était parainnée par Emmanuel Lambert de la compagnie Bulle de zinc, connu pour ses intarissables analyses sur la poésie de notre monde, sa douleur et ses espoirs. Quatre jours durant, dans un cadre bucolique et « mortel » à savoir une ancienne zone de crash près d’Orly, nous participions à un séminaire autour de la mort. Au public (65 personnes par soir) étaient proposés différents ateliers sur l’âme, le corps et l’esprit.

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2 heures par jour, nous avons donc tenté d’élever l’âme d’un sanglier (baptisé Norman de Normanville) depuis l’arrière-cour de la boucherie du village. Dans la fumée des encens et d’un petit brasero alimenté d’herbes aux parfums barbecue, nous avons vécu des décollages vibratoires puissants avec les séminaristes curieux.

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Étaient présents également à ce festival : la vierge de Guadaluppe, incarnée par la charismatique et drôlatique Maria Dolorès qui préparait sa réinsertion pour l’au delà ; le collectif GK qui vous invitait aux frontières de la mort… par arrêt cardiaque ; Elsa Mingot qui proposait l’expérimentation de sa propre mise en bière ; Aurélie Galibourg et son squelette Roméo dansaient le tango, et bien d’autres encore…

Les soirées se clôturaient par un banquet suivi d’un bal pour lequel, tous les musiciens, musiciennes, chanteuses, chanteurs du festival se sont accordés, motivés, pour faire danser les vivants et présents. On ne vous cachera pas que la fête a battu son plein 4 nuits durant emportant avec elle un peu de notre capital longévité.

À une prochaine qui sait ?… Avant de mourir !

http://www.animakt.fr/

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Les étudiants de l’ENSIP prennent le relais de ceux de l’ENSIM

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Nous avons eu la chance et le plaisir d’impliquer à nouveau en ce début d’année une équipe d’enseignants chercheurs et deux jeunes étudiants autour de l’étude de nos instruments Stroh.

Alors que les premiers travaux menés au Mans par François Gautier et ses élèves s’axaient principalement autour du système chevalet – pont basculant – membrane, les étudiants de l’ENSIP accompagné par Jean-Chirstophe Valière ont étudié la fonction de transfert des pavillons des instruments Stroh. Une modélisation numérique a été réalisée et a permis de comparer principe théorique et mesures… Les résultats étaient impressionnants de similitude.

Cette étude a permis également de comparer la version 1 et 2 des systèmes résonateur-pavillon de la Strohbass.

Le résultat était audible à l’oreille, mais nous avons maintenant une comparaison en chambre sourde, le gain en intensité de la Stroh bass version 2 est de 5 à 7db, dans les fréquences de jeu et une augmentation de presque une octave en basse fréquence …

Un grand bravo à Laurent Cadilhac, Robert Kieffer et Christophe Boutin qui ont oeuvré à la réalisation de cette nouvelle version.

et un grand merci à toute l’équipe du Laboratoire Pprime et de l’ENSIP ainsi qu’aux étudiants qui ont planché sur cette affaire.

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Sylvain Lafortune, danseur-chorégraphe-pédagogue et…

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Jérôme Bouvet nous en avait parlé, cette rencontre artistique faisait partie des premières que nous avions imaginé dans le cadre du projet Stroh. C’est maintenant chose faite.

Le Strohband a passé deux magnifiques moments dans les rues de Poitiers au mois de mars, en compagnie de Sylvain Lafortune. Ce chorégraphe-danseur-pédagogue était invité par le CESMD de Poitiers pour deux jours de stage autour des « portés » en danse. Il a développé une technique permettant à chaque partenaire danseur de porter ou d’être porté en douceur. Les détails se trouvent sur son site.
Après ces ateliers, Sylvain nous a rejoint pour une sortie impromptue du Chant des Pavillons. La soirée qui s’en est suivie fût riche d’échanges autour du Projet Stroh. L’idée d’imaginer un temps de travail avec Sylvain a commencé à germer en chacun de nous…

Le lendemain, Sylvain nous retrouvait cette fois ci accompagné de plusieurs stagiaires qui se sont prêtées au jeu de nous suivre dans les rues et places de Poitiers, en laissant parfois leurs corps vibrer aux sons des instruments Stroh. Merci à elles et à Sylvain d’avoir partagé avec nous ces instants…

et la nouvelle Stroh bass, imposante par sa taille et apaisante par ses vibrations…